La FONOM appuie le projet pilote de chasse printanière à l’ours
Date published: Sunday, April 27, 2014
Le projet pilote de chasse printanière à l’ours mis de l’avant par le gouvernement de l’Ontario s’avère le bon choix pour le Nord de l’Ontario. La gestion de la population d’ours, pour s’assurer un minimum d’interaction dans les zones résidentielles, est une préoccupation en matière de sécurité, à la fois pour les populations humaines et fauniques.
Les collectivités membres de la FONOM qui ont été témoins d’un certain nombre d’incidents où des ours ont été attirés dans des régions développées connaissent d’expérience le grave danger associé aux rencontres entre les populations humaines et fauniques. C’est pourquoi il s’avère important de maintenir une saine distance entre ces populations. Ainsi, une chasse à l’ours printanière limitée constitue un système de gestion efficace.
« Dans le passé, on a essayé d’autres projets. Mais le niveau de succès de ceux-ci n’en justifiait pas le coût » a déclaré M. Al Spacek, président de la FONOM et maire de Kapuskasing. « Ce projet pilote prouve que le gouvernement a étudié la question de manière approfondie et qu’il est résolu à trouver la meilleure solution globale pour tous. »
Bien que le projet pilote fasse présentement l’objet d’une contestation judiciaire de la part de groupes de défense des droits des animaux, M. Spacek demeure confiant qu’une étude impartiale du dossier devrait permettre au projet d’aller de l’avant sans tarder. « Il est certes difficile pour les gens très éloignés de la vie quotidienne du Nord de l’Ontario de le comprendre, mais le fait de qualifier cette situation de problème de nuisance d’ours minimise l’aspect du danger potentiel. Un ours dans un quartier résidentiel, ce n’est pas une nuisance, mais une source de vive préoccupation. »
La situation pose également un problème pour la population d’ours. En effet, lui permettre de s’établir à proximité immédiate des régions habitées peut l’amener à modifier ses comportements et ses instincts. Il est dans le meilleur intérêt des ours qu’ils ne s’habituent pas à vivre tout près des humains, ni là où ils peuvent avoir facilement accès à des aliments destinés à la consommation humaine.
La FONOM suivra de près les résultats de ce projet pilote de deux ans avec l’espoir qu’il réussira à maintenir une barrière entre la faune et les collectivités établies de longue date dans le Nord de l’Ontario.
Renseignements :
M. Al Spacek, président de la FONOM
Maire de Kapuskasing
705-335-0001