Une coalition forestière demande au gouvernement d’appuyer le secteur

Date published: Friday, November 24, 2017

Le 20 novembre 2017– Une coalition formée de dirigeants municipaux et autochtones, de chambres de commerce et de professionnels de l’industrie forestière sera présente à Queen’s Park, ce mercredi 22 novembre, afin de rectifier l’information erronée qu’on entend au sujet du secteur forestier de l’Ontario ainsi que pour exhorter le gouvernement à éviter les conséquences indésirables de la politique précipitée visant les espèces en péril (EEP).

Récemment, un effort concerté de groupes opposés à l’industrie forestière a tenté de faire étiqueter le secteur forestier de l’Ontario comme secteur non durable. Dans un article d’opinion paru dans le Toronto Star le 25 octobre 2017, signé par la Fondation David Suzuki et le Fonds de défense de l’environnement, on posait la question suivante : « Qui agira pour sauver les caribous? L’Ontario ne le fait pas ». Des commentaires semblables ont été émis par la Wildlands League de la SNAP et par le National Resource Defence Council (NRDC), un groupe d’activistes américain.

En réponse, le président de la FMNO et maire de Kapuskasing, M. Alan Spacek, a déclaré : « Prétendre que l’Ontario n’a rien entrepris pour protéger la population de caribous, c’est commodément passer sous silence plus de 20 ans de travail, l’étude de plus de 600 animaux et 11 million de dollars consacrés à la recherche par le gouvernement ».

Le 18 octobre, c’était au tour du fabricant de glaces Ben & Jerry’s d’écrire une lettre aux ministres et premiers ministres provinciaux pour exprimer ses craintes au sujet des « pratiques d’exploitation forestière non durables » dans la forêt boréale du Canada. Mme Wendy Landry, présidente de l’AMNO et mairesse de Shuniah, a affirmé que « [c]es attaques contre le secteur forestier sont extrêmement préoccupantes. Les décisions qui ont trait aux politiques doivent être prises en s’appuyant sur les meilleures données scientifiques et être éclairées par ceux qui sont le plus directement touchés ». Elle a poursuivi en ces termes « On ne peut accorder de la crédibilité aux arguments présentés par des groupes d’intérêts spéciaux qui ne courent aucun risque. Nous sommes l’industrie forestière. Elle est située chez nous. Nous méritons d’avoir notre mot à dire au sujet de la politique qui la régit ».

Pour sa part, M. Ronald Holman, président de l’AMRO et maire du canton de Rideau Lakes, a déclaré : « Chaque jour, nous sommes de plus en plus préoccupés par la façon dont la rhétorique des activistes peut constituer une menace pour la durabilité des forêts. Une nouvelle politique fondée sur de la désinformation aura des conséquences indésirables pour les collectivités de toutes les régions de la province ».

Quant au chef de la Première nation de Red Rock, Ed Wawia, il a souligné que « Les répercussions socioéconomiques de la réglementation proposée sur les espèces en péril risquent d’avoir un impact négatif sur les communautés autochtones. Si la nouvelle réglementation proposée est mise en œuvre, les entreprises de foresterie durable que nous avons bâties et les emplois qui en dépendent disparaîtront ».

Mme Jamie Lim, présidente-directrice générale de l’Association de l’industrie forestière de l’Ontario (AIFO) a déclaré : « Depuis 2013, nous avons demandé au ministère des Richesses naturelles et des Forêts de respecter son engagement d’établir un groupe d’experts pour étudier les liens entre la Loi de 1994 sur la durabilité des forêts de la Couronne et la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. Il faut apporter des modifications aux calendriers et prolonger l’actuel article 55 de la réglementation par règles afin de prendre le temps nécessaire pour bien faire les choses ». Elle a poursuivi en ajoutant « Voici les parties prenantes touchées, celles qui doivent former ce groupe d’experts. En tout, ce sont 57 000 emplois directs qui sont en jeu dans cette province. Nous ne pouvons laisser la désinformation être un obstacle à la prise de décisions fondées sur des données probantes ».

M. Bill Murnighan, directeur de la recherche chez Unifor, a conclu en ces termes : « L’industrie forestière est l’un des secteurs les plus importants de l’économie canadienne. Elle façonne plusieurs communautés, en plus d’avoir un impact sur un éventail large et varié de parties prenantes. Une politique peut avoir des répercussions considérables sur le secteur forestier et les travailleurs doivent s’assurer de faire connaître leur point de vue et de faire représenter leurs intérêts. Leur moyen de subsistance ne devrait pas être menacé ni miné par la désinformation et les politiques devraient être fondées sur des données scientifiques solides ».

Au sujet de la Coalition ontarienne de l’industrie forestière (OFC)

La Coalition ontarienne de l’industrie forestière est un organisme communautaire qui veille à faire en sorte que les politiques gouvernementales appuient la résurgence continue du secteur forestier renouvelable de l’Ontario, le maintien des emplois à temps plein dans le secteur forestier, la transition vers une économie à faible intensité carbonique, ainsi que les trois piliers du développement durable.

Renseignements :

Mme Wendy Landry
Mairesse de Shuniah
Présidente de l’AMNO
807-626-6686

M. Alan Spacek
Maire de Kapuskasing
Président de la FMNO
705 335-0001

Mme Jamie Lim
Présidente-directrice générale
AIFO
416 368-6188

Chef Edward Wawia
Première nation de Red Rock
807 887-2510

M. Bill Murnighan
Directeur de la recherche – Unifor
416 718-8440

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